Braquage en Belgique : des jumeaux suspectés mais un seul condamné

Photo : John Thys/Illustration

La justice ne peut pas prouver que son frère est lui aussi impliqué.

C’est ce qu’on appelle le bénéfice du doute. En Belgique, un Liégois de 18 ans vient d’être condamné à la prison après différents braquages à Liège et à Namur. Seulement, la justice estime que la participation de son frère jumeau aux faits qui lui sont reprochés est probable… sans avoir le moyen de confirmer ces doutes. Si l’un des frères a donc bien été condamné à trois ans de prison avec sursis pour un tiers, le second, lui, est acquitté.

Au début du mois de janvier 2016, une épicerie liégeoise a été attaquée par trois hommes portant une cagoule. Le gérant, menacé d’une arme, a alors été contrait de donner le tiroir-caisse à ses agresseurs. Quelques jours plus tard, c’est une pharmacie qui avait fait les frais des malfrats.

ADN identique

Très vite, la police a réussi à identifier un des jumeaux grâce aux images de vidéo-surveillance mais aussi grâce à des vêtements retrouvés chez lui. Mieux : son ADN était bien présente sur la voiture volée impliquée dans les braquages. Pour enfoncer le clou, l’analyse de son téléphone portable a confirmé sa présence sur les lieux des crimes.

Seulement voilà : son frère jumeau faisait-il lui aussi partie du groupe de voleurs ? La justice, elle, le pense mais ne peut le prouver. En effet, son ADN est identique… à celui de son frère. Ce qui explique son acquittement, au bénéfice du doute…