Une mère enceinte tombe enceinte

L'histoire de Kate Hill a de quoi surprendre ! Cette Australienne est tombée enceinte alors qu'elle l'était déjà. Ses deux petites filles ont été conçues lors du seul et même rapport sexuel. Ce phénomène très rare est appelé superfétation et seuls 10 cas ont été recensés dans le monde.

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(Capture d’écran Today Tonight)

L’histoire de Kate Hill fait le tour du monde. En 2006, Kate et son mari Pete, tentent d’élargir la famille, en vain. L’Australienne est atteinte du syndrome de Stein-Leventhal, une maladie qui perturbe l'ovulation. Kate s’est alors soumise à un traitement hormonal qui s’est avéré plus que fructueux ! Kate Hill est tombée enceinte deux fois à la suite du seul et même rapport sexuel.

J'étais déjà enceinte lorsque mon corps a délivré spontanément un autre ovule, les deux embryons se sont donc développés avec dix jours de différence” détaille Kate au portail australien du tabloïd, DailyMail.

Ce phénomène appelé “superfétation” est si rare que seuls 10 cas ont été recensés à ce jour dans le monde. Concrètement, le sperme de Pete, le mari de Kate, est resté “vivant” pendant 10 jours. Ce qui a permis de féconder le second ovule.

Deux termes différents

En principe, les femmes n’ovulent plus pendant leur grossesse. Dans le cas de Kate, les choses se sont déroulées différemment. L’ Australienne attendait des jumeaux lorsqu'un troisième embryon a été détecté. Malheureusement, le couple a perdu l’un des jumeaux au cours de la troisième grossesse. Initialement, Kate devait donner naissance à ses deux petites filles le le 20 décembre et le 30 décembre 2015. Finalement, Charlotte et Olivia sont nées ensemble.

Les deux petites filles aujourd’hui âgées de 10 mois se portent à merveille. Les enfants sont venus au monde avec des tailles, des poids, des développements gestationnels et des groupes sanguins différents.

Google à la rescousse

Le Dr Brad Armstrong, obstétricien à l'hôpital de Brisbane, a confié au magazine Today Tonight que la superfétation est si peu documentée dans la littérature scientifique qu’il a été contraint de se renseigner sur Google pour glaner des informations sur ce phénomène rarissime.