Vers une nouvelle baisse d’impôts ? C’est possible, annonce François Hollande
Invité de la matinale d'Europe 1 ce mardi, François Hollande a annoncé que les impôts des ménages devraient à nouveau baisser en 2017, à condition que la France dispose de marges de manœuvre budgétaires.
Voilà une nouvelle qui devrait réjouir les ménages français : François Hollande a annoncé ce mardi matin sur Europe 1 qu'une baisse de l'impôt sur le revenu restait un objectif pour le gouvernement, “à condition bien sûr que nous ayons des marges de manœuvre, et pour en déterminer le montant, les modalités, ce sera à l'été”, a précisé le chef de l’Etat.
Une mesure “juste” pour les ménages
Le président a souligné que cet effort en direction des ménages serait “juste”, alors que les impôts des entreprises continueront de baisser en 2017 dans le cadre du pacte de responsabilité. Pas d’allègement en revanche pour les contribuables à l'ISF, l'impôt de solidarité de la fortune : “ ils peuvent déduire une partie de cet impôt en investissant dans les petites et moyennes entreprises. Je pense que ce mécanisme suffit”, a indiqué le chef de l'Etat.
Oui, “ça va mieux”
Toujours relativement optimiste sur l’état de l’économie française, François Hollande a cité plusieurs indicateurs positifs de l'économie française pour redire “ça va mieux”. "Nous allons faire en 2015, 1,2-1,3 (% de croissance) et en 2016, nous serons sans doute à 1,5. Ça va mieux puisque quand je suis arrivé aux responsabilités c'était zéro ou un peu plus, 0,2. Donc ça va mieux". (…) “Ça va effectivement mieux pour la France, pas forcément pour tous les Français, j'en conviens”, a-t-il toutefois précisé.
Chômage : “la bataille n’est pas gagnée”
Car sur le front du chômage, François Hollande en convient : “la bataille n'est pas gagnée, elle ne le sera que lorsque l'on aura sur plusieurs mois une baisse continue du chômage”. Sur ce sujet, le président de la République compte beaucoup sur la loi Travail, censée rendre le marché de l'emploi plus flexible et donc encourager les entreprises à embaucher. Et sur ce point, malgré la forte mobilisation de la rue, le chef de l'Etat a réaffirmé sa détermination : “je ne céderai pas”, a déclaré le chef de l’Etat.
